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Payne Lockart
Née à Mtwapa au Kenya puis adoptée suite à un événement tragique, Payne est une femme simple et banale, ou du moins qui désire l'être. Elle a pour habitude de se vouer corps et âme à ce qu'elle entreprend, que cela soit le travail, ses passe-temps ou même ses relations. Sérieuse, joviale, ouverte et extravertie, Payne tente de profiter au mieux de ce qu'elle appelle sa « deuxième vie », vie que lui ont offert ses parents adoptifs.
Médecin légiste depuis déjà plusieurs années, la jeune femme adore son travail, ce qui n'est pas au goût de tout le monde. Toutefois elle se sent utile, pensant - grâce à son travail - rendre justice aux victimes et par moment empêcher des monstres de récidiver. Boucher, amie des morts, familière de la mort, elle se fiche de l'avis des autres et fait ce qui lui plait.
Autre fait à préciser : bien que Payne soit médecin légiste, qu'elle travaille au nom de la science, cela ne l'empêche pas pour autant d'être ouverte d'esprit et d'accepter le fait qu'il existe des créatures plus ou moins particulières. Étrangement, elle ne croit pas en l'existence de quelconques divinités, mais l'existence de créatures surnaturelles lui parait presque évidente. Bien qu'elle respecte les croyants, elle pense que si quelqu'un se tourne vers la religion c'est pour se rassurer, donner un sens à quelque chose alors que les vampires, les loups-garous... Cela n'a pas pu être inventés, non ? Ces légendes se basent bien sur des faits, non ? Et puis pourquoi les humains seraient les seuls êtres à peupler la terre ?
Comment elle s'appelle ? Je n'en ai pas la moindre idée. Tout ce que j'peux vous dire c'est que j'ai la chance de la voir au café plusieurs fois par semaine. Je ne sais pas comment elle fait mais dès que je la vois, j'ai un petit sourire benêt.
Sûrement parce qu'elle respire la joie de vivre et sourit à chacun comme s'il était unique. Puis il suffit de la voir s'arrêter dans la rue pour flatter un chien de ses caresses ou encore aider un gamin qui s'est ramassé. On dirait qu'elle a en elle assez d'amour pour le monde entier.
Enfin, j'dis ça mais ces derniers temps elle ne passe plus autant qu'avant prendre son café. Sans parler de son regard voilé et de ses cernes. Son sourire paraît forcé. On dirait plus un automatisme qu'autre chose, le minimum syndical de la politesse. Je n'ai
plus le droit à mes blagues habituelles, rien que des politesses. J'dirais pas que je m'inquiète pour elle, après tout je suis juste un mec qui travaille dans un café, mais j'me pose des questions quand même.
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