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NOKOMIS

Le coyote a une place très importante dans la culture amérindienne.

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Malgré sa versatilité Coyote est à la fois apprécié et craint. Signe de désastre, sa venue n'augure jamais rien de bon. Pourtant il nous apprend à voir clair à travers nos erreurs et à en rire. L'échec forge. Bien que facétieux, Coyote n'est pas mauvais, disons simplement que ses besoins et envies passent toujours en premier. On ne sait si l'on doit se réjouir de sa visite ou la craindre. Coyote reste un être ardu à cerner. 

 

Fille de deux amérindiens, Nokomis a passé une bonne partie de sa vie dans une réserve. Enfin, dans l'un des appartements miteux de ces villages réservés à son peuple. Malgré son jeune âge elle fut témoin de la déchéance des siens. Enfermé, un amérindien perd son identité. Enfermé, un amérindien n'en est plus un. Toutefois la chance sourit à sa famille puisque ses parents amassèrent une petite fortune et purent acquérir un haras. 
C'est grâce à eux et leurs efforts que Nokomis est propriétaire du haras « Unchi » signifiant Grand-mère Terre. Alors que cet héritage aurait pu être perçu comme un fardeau étant donné la quantité de travail, l'amérindienne est la plus heureuse des femmes : vivre auprès des chevaux la comble. Presque quarante ans et pourtant elle est toujours aussi active et souriante. Ces animaux sont ses bébés et elle compte bien en prendre soin. 

 

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« Ces choses-là n'existaient pas, dans le temps, vous en êtes bien conscient. Et regardez ce que vous infligez à la nature avec votre mode de vie. La vie sauvage et les milieux naturels se sont appauvris de cinquante pour cent depuis 1970. De mille pour cent depuis 1770. Vous polluez les océans avec vos plastiques et votre pétrole. La pêche est en danger à cause de votre cupidité, de la surconsommation, de la surpopulation. Vous réchauffez le climat au point que d'autres espèces disparaissent, des sociétés humaines s'effondrent, des millions de gens doivent quitter leur foyer sans savoir où aller. Des régions entières, y compris dans les États de l'Ouest, sont frappées par la sécheresse et les incendies. Les récifs coralliens sont en train de mourir. Des tornades, des typhons, des ouragans, des raz de marée détruisent tout sur leur passage. Inondations, épidémies, tueries, guerres de religion, attentats, des enfants massacrés dans leur école, dans leur cour de récréation, en colonie de vacances, dans leur propre maison. Et vous osez nous traiter de « sauvages » ? »

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Extrait du roman La vengeance des mères de Jim Fergus

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